Publié dans Politique

Viols sur mineurs - Des chiffres effrayants officialisés

Publié le jeudi, 22 février 2024

Glaçants. Les chiffres révélés par le Conseil des ministres de Madagascar mettent en lumière une crise alarmante de viols sur mineurs. Selon le compte rendu de la réunion hebdomadaire de l’Exécutif, 144 cas ont été enregistrés depuis le début de cette année. Il y a une moyenne effroyable de quatre incidents par jour menés devant la Justice, soulignait récemment le ministère de la Justice. 

Ces statistiques ne sont pas simplement des nombres, mais représentent des vies brisées, des familles déchirées et des communautés traumatisées. Face à cette situation préoccupante, le Gouvernement malgache a adopté une mesure radicale : la castration comme peine pour les coupables de ces crimes abominables. 

Une loi a été soumise et adoptée par le Parlement dernièrement, avec comme mesure principale la peine de castration chimique ou chirurgicale pour les auteurs de viol. Cette décision souligne la gravité de la situation et l'urgence d'une réponse ferme pour protéger les enfants vulnérables. La sauvegarde de l'ordre public et la protection de l'intérêt général sont au cœur des motivations du Gouvernement.

Les autorités insistent sur le caractère inacceptable de la destruction des mineurs et affirment qu'il est juste et légitime que les violeurs encourent des peines à la hauteur de leur crime.

« La destruction de vies de mineurs est inacceptable. Il est juste que des sanctions à la hauteur soient appliquées contre les auteurs de ces viols », rapporte le rapport du Conseil des ministres. Les chiffres accablants ne laissent guère de place à la complaisance. Le nombre de cas récents témoigne d'une crise qui nécessite des mesures exceptionnelles.  Les familles, les communautés et surtout les victimes méritent une réponse ferme et dissuasive contre ces actes odieux, parfois perpétrés par des proches des victimes voire des gens du même sang qu’elles. 

Bien que des voix s'élèvent contre l'application de la castration, arguant que cela violerait les droits humains, le Gouvernement est confronté à une urgence sans précédent. La priorité absolue est de mettre fin à cette vague insupportable de viols sur mineurs, même si cela signifie adopter des mesures draconiennes pour dissuader les criminels et restaurer un semblant de sécurité pour les enfants malgaches.

« Le Gouvernement n’entend pas reculer sur sa décision », a indiqué Lalatiana Rakotondrazafy, porte-parole du Gouvernement en fin de semaine dernière, en réponse à une demande de la branche locale d’une organisation non gouvernementale qui promeut la défense des droits de l’Homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.  « Madagascar est souverain par rapport à ses choix sur les peines à infliger aux personnes qui commettent ces crimes atroces », devait souligner alors la ministre.

 

L.A.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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